Quoi de mieux pour mon anniversaire que d’arriver à Cannes pour le Festival du Film 2012. Que s’est-il passé ? Des bons films à voir ? Et bien voilà…

Les boissons

Car oui, quoi de mieux pour fêter son anniversaire en arrivant sur la Côte d’Azur, au soleil, et en étant invité à une soirée thaïlandaise avec boissons et bouffe à volonté en tenue de cocktail ?! Je vous le demande… Les autres jours seront plus calmes, à la découverte des prix usuels des boissons sur la Croisette. Néanmoins, le festival n’en a été que meilleurs de jours en jours. Et les nuits de plus en plus courtes.

Les soirées

Grandes messes des nuits cannoises, les soirées font vite parler d’elles. Au risque de vous décevoir, je n’ai pas fréquenté les plus prestigieuses (peut-être si j’avais été journaliste, les invitations auraient fusées pour prendre attraper sur capteur numérique la silhouette de Eva Langoria sur un Photocall).

Le tapis rouge
Le tapis rouge

Mais les parcours (secrets?) se retiennent vites, et les bons plans de Cannes se repèrent vite, soirée privée ou non. La Villa Schweppes, Le Petit Majestic, Le 3.14, Le Carlton,… et je ne parle que des soirées Cannes Inside. Car il y a aussi les soirées localisées quelques kilomètres plus loin, tels La Villa Les Inrocks, ou l’un ou l’autre party sur un toit d’hôtel. Mais étant sur Cannes-même (gros coup de chance), c’était déjà très bon de savourer le Cinéma de la Plage, de voir la private party de Xavier Dolan dans le castel sur les hauteurs, etc.

L’organisation

En un mot : malade !  Une organisation de malade ! Il y a des gens partout, des événement surréalistes partout. Mon badge ne m’a pas rendu le statut de dieu vivant, loin de là. Mais j’ai tout de même admiré de magnifiques moments, des journées ne se terminant jamais, jamais de temps mort,… Nous étions plus ou moins 33.000 festivaliers. Un microcosme cinématographique ! Auxquels s’ajoutent les locaux qui se promenaient parfois dans l’indifférence totale. Et ce fut assez étonnant de se retrouver dans un tel festival hors de tout, hors du temps, hors des normes, côtoyer des Cannois soit en tenue de ville, soit en tenue de soirée pour se mêler aux festivités.

Peu de temps également pour rester à son pied-à-terre, si ce n’est pour parfois manger (si si…) ou traînailler un peu, comme j’ai la fâcheuse habitude, avant de me reprendre et de prendre le programme du jour.

Les pipoles

Trop et peu à la fois, car vous croisez tellement de gens ! Vous volez tellement de cartes de visites ! Vous utilisez tellement de formules de politesse « Nïce tou mitte tiuou »… Je n’aurais jamais autant entraîné mon english que dans le sud de la France… L’occasion aussi d’aller soir un film avec Jean Dujardin pas loin de toi, par exemple. Car, en effet, on croise de tout à Cannes. Que ce soit du lourd comme un Lellouch, du comique comme un Ramzy, du pas connu mais bien siliconé, du connu quoique comme des acteurs de Plus Belle La Vie. Bref, vous ne serez pas déçus. Ou alors il faut être difficile. Et si vous en voulez plus, venez aux happy hours consommer gratuitement et rencontrer peut-être la personne qui va changer votre vie.

Après tout, il n’y a qu’à Cannes que ça se passes comme ça.

Les films

Je n’en parlerai que très peu ici, car je compte au fil des jours vous proposer des critiques des films vus au Festival. Pas de folies, j’ai vu 5 films de la Compétition Officielle, le reste laissant un peu d’intérêt aux sélections parallèles.

Pas vraiment de commentaire pour les palmarès. Sans surprises, quoique. Je commenterai surtout Un Certain Regard, et un peu La Palme d’Or. Pas de français récompensé dans la Compétition, à la fois un espoir de s’éloigner du chauvinisme français (gentil petit clash). Et en même temps, déçu car une sélection française pourtant de qualité. C’est à discuter…

J’attends surtout de voir le film roumain «Au delà des Collines», et le controversé mexicain «Post Tenebras Lux»… Ainsi que le Audiard, le Loach, le Garrone,… rien que dans la Sélection Officielle. mais heureusement, nous avons un an pour tout ça.

Je vous cite seulement les deux films pour lesquels je met 0 point (et dont je suis sorti avant la fin, ou plutôt dès le début) : Black Rock (thriller américain sans originalité) et God’s Own Country (docu trop mis en scène).

Brièvement, j’ai été parfois très déçu, comme très étonné par tel ou tel film. Ce qui prouve que ce festival est une véritable usine à gaz. A nous de bien nous dirigez dans ce brouillard.

Festival pluvieux, festival heureux ? Il paraît que c’est exceptionnel. En tout ça je l’ai bien senti. Pluie au début, et surtout la fin. A l’une au l’autre  soirée près, cela n’a en rien gâché la fête.

– Bilan –

Je vais éviter d’atteindre les milles mots, tant les mots me manquent pour ce genre d’événement qui doit se vivre au moins une fois. car on en ressort par pareil, et on termine la douzaine aussi très frustré, tant il y avait à faire. Pour faire simple, le me souviendrait de mes 20 ans. Et on peut se rendre compte que le cinéma va bien. Mais qu’il y a, aura encore et toujours du travail. Et ça tombe bien, Cannes est là avant tout pour ça.

 

Fédérer, étonner, un peu diviser aussi, choquer, envier, stimuler, épuiser,… je vous laisse, je vais consulter tous les mots qu’il faut pour qualifier cet hommage annuel à l’écran noir qui nous fait se mouvoir.

 

A l’année prochaine ?

Màj 09/08/12 : Loin de moi que vouloir m’improviser critique ciné, je me contente de faire des billets détaillés pour les films vus à Cannes. Depuis j’ai eu l’occasion de voir l’excellent The Angels’ share, De Rouille et D’Os, etc. Mais si je commence à faire la critique de chaque ouvre artistique que je vois, je ne dormirai plus, ou n’aurait plus le temps d’aller en voir d’autres. Mes impressions et avis sont d’avantage sur mon twitter. 🙂 Rien ne m’empêchera de glisser l’un ou l’autre billet d’humeur ou critique quand l’occasion se présentera. Mais priorité sur le reste…